Concernant les risques microbiens, des os et les parasites internes, dans le cadre d’une alimentation naturelle, je me permets de copier-coller un post que j’ai rédigé sur le forum d’un site dédié à cette alimentation :
" -La viande que nous donnons à nos chiens ne peut théoriquement pas être porteuse de maladies, puisqu' elle est à l'origine destinée à la consommation humaine.
-Les bactéries (salmonelles par exemple) ne se développent pas de façon dangereuse tant qu'on respecte les principes d'hygiène les plus élémentaires (stockage, travail, abattage, conservation, décontamination, ne pas mélanger les viandes et donc les bactéries...). Pour ce point, vous trouverez tout ce qu'il faut savoir à partir de Google. De plus, le fait de donner des morceaux entiers, les moins travaillés possible, diminue énormément les risques de prolifération, de détérioration, d’oxydation. (Le pire étant la viande hachée).
Soit dit en passant, quand un chien mange une crotte (ce qui n'est pas rare pour certains), c'est une dose massive de salmonelles qu'ils ingèrent!
-Le bol alimentaire constitué de viande crue est très efficacement et très rapidement digéré et assimilé par le système digestif du chien. Contrairement aux croquettes qui stagnent beaucoup plus longtemps pour causes d'indigestibilité des trois quarts de leurs composants (gaz dus aux céréales, fatigue du pancréas, épuisement des enzymes de digestion, entraînant fatigue générale et hypersensibilité de l'appareil digestif)
-Les éventuels oeufs de parasites ont beaucoup moins de chance de pouvoir se développer chez un chien nourri à la viande qu'aux croquettes. Leur évacuation se fera d'autant mieux que le chien sera apte à lutter efficacement. Mais au fait, qui vermifuge les loups et autres canidés dans la nature? Sachez aussi que la plupart des parasites intestinaux du chien et du chat sont transmis par les piqûres de puces, et plus particulièrement leur salive qui en contient les oeufs.
-Bref, si nous donnons des produits frais et naturels, ce n'est sûrement pas pour avoir des chiens plus fragiles. Un chien nourri avec cette alimentation est tout à fait capable de boire l'eau d'un marais, manger un vieux sandwich abandonné depuis des lustres et grouillant de vers, déterrer et se délecter d'un os enfouis il y a des mois...
Voilà mon avis. J'ai fait mon choix en préférant cette nourriture " potentiellement dangereuse " à celles fournies par l'industrie, pour lesquelles, là, je n'ai aucun doute sur leur dangerosité. "
En liberté, les chiens, les loups, les renards, peuvent être aussi opportunistes et consommer de petits rongeurs, insectes, mollusques, et certains végétaux. A propos, le fructose (sucre des fruits) est très apprécié par les canidés. Les papilles gustatives de leur langue les plus nombreuses étant celles du goût sucré ! Est-ce une adaptation pour " mieux sentir " le sucré même en quantité infime, ou un équipement sensoriel leur permettant l’accès à des sources de vitamines et sucres non présents dans les proies animales ? La sécrétion de l’insuline (hormone responsable du stockage des graisses) se fait grâce à la stimulation buccale des papilles gustatives. (on en déduira les dérèglements dus aux produits édulcorants.) Pour ce qui est des vitamines, il faut tout de même savoir que la viande crue contient une quantité non négligeable de vitamine C (voir régime des Inuit) et que la vitamine K (présente dans les abats , les viscères…) permet au tube digestif de synthétiser toutes les autres vitamines.
-Vidéo " cueillette des framboises " : [www.zippyvideos.com]
Introduction consacrée à l’alimentation industrielle :
Déclaration Universelle des Droits de l’Animal, adoptée par la Ligue Internationale des Droits de l’Animal à Londres en 1977. Proclamée le 15 Octobre 1978 au siège de l’UNESCO à Paris : (Article 5.1)
-Tout animal appartenant à une espèce vivant traditionnellement dans l’environnement de l’homme a le droit de vivre et de croître au rythme et dans les conditions de vie et de liberté qui sont propres à son espèce.
2) Toute modification de ce rythme ou de ces conditions qui serait imposée par l’homme à des fins mercantiles est contraire à ce droit.
Article 6.1) Tout animal que l’homme a choisi pour compagnon a droit à une durée de vie conforme à sa longévité naturelle.
Si pour Charles Baudelaire, " la plus grande ruse du Diable est de faire croire qu’il n’existe pas ", les fabricants d’aliments industriels pour chien et chats, eux nous font croire qu’ils existent depuis toujours ! Vous trouverez en suivant ces liens l’historique de ce commerce né en Angleterre en 1860. Permettez-moi cette allusion diabolique à Baudelaire, ceci étant finalement consensuel en occident quand il s’agit de s’attaquer au pouvoir en général…
-Histoire des pet-foods : [www.petfoodinstitute.org]
A travers des références comme les livres, les témoignages, l’Internet, et surtout ma propre expérience, je vais d’abord vous expliquer pourquoi je ne donne plus de nourriture industrielle à mes animaux, et ensuite, pourquoi j’ai choisi l’alimentation naturelle.
Je rappellerai d’abord que n’importe quel carnivore, en fin de chaîne alimentaire est particulièrement exposé aux pollutions chimiques, hormonales ou par les métaux lourds via sa nourriture. En effet, ces différents polluants passent sans problème les différents maillons de la chaîne, et se retrouvent aussi diversifiés que concentrés dans l’alimentation des canidés d’une large partie de la planète.
Un loup mangeant un cervidé assimile donc aussi ce avec quoi sa proie a " construit son corps ". Le dicton " on est ce qu’on mange " se vérifie malheureusement. Là, ce sont des risques effectifs qui existent dans la Nature. Plus proche de nous, en bout de chaîne… industrielle, se trouvent les aliments pour animaux familiers. Ces aliments sont faits à partir de déchets des diverses industries agro-alimentaires. Ils ont été traités en tant que tel (pas de réfrigération, conditions de stockage, de transport déplorables, mélange avec d’autres produits pas forcément alimentaires). La plupart du temps, l’industrie des pet-foods est payée par les autres entreprises pour débarrasser ces ordures. Comme exemple, je citerai une liste aussi effrayante qu’effarante des produits ainsi récupérés, (que vous pourrez trouvez dans les références que je donnerai plus loin) :
-Sciure de bois, becs, plumes, intestins et leur contenu, écailles de poisson, résidus de riz et maïs de brasserie, pulpe de betterave sucrière, cornes, et aux Usa et au Canada : animaux d’équarrissage, morts dans les zoos, dans les refuges, euthanasiés par les vétérinaires, viandes périmées avec leur emballage en polystyrène, etc.
Dernièrement, je parlais avec mon vétérinaire (pourtant pro croquettes) des lois américaines permettant l’utilisation des animaux d’équarrissage. Les poisons n’étant pas détruits par les process de fabrication des croquettes, et le risque d’apparition de la maladie de Kreutzfeld Jacob (due au cannibalisme). Quand je lui dis " -Heureusement c’est de l’autre côté de l’Atlantique ! ". Inquiet, il m’avoua que les marques qu’il vendait étaient toutes fabriquées aux Usa…
-Composition des croquettes : [www.barf.ch]
Les céréales :
Les croquettes sont constituées au moins à 80% de céréales. Il faut savoir que 75% de la production mondiale de céréales est contaminée à des taux élevés et dangereux de mycotoxines et vomitoxines. Ceci du essentiellement aux conditions de stockage.
-Voici deux liens à propos de ces moisissures (dont celui de l’ENV. de Lyon) :
[www.vet-lyon.fr] [www.econovateur.com]
Devinez d’où proviennent les céréales des croquettes lorsque ce ne sont pas des " sous produits et résidus de l’industrie boulangère " mentionnés en tant que tel sur les étiquettes.
A propos des céréales, il faut savoir que le maïs est un des aliments le moins bien toléré pas le chien (mais une source de protéine peu coûteuse pour les pet-foodeurs). Les céréales ne servent qu’à vendre du poids et remplir les sacs de croquettes. Les chiens n’en tirent aucune énergie. Dès la mastication, les chiens n’ont pas l’amylase, enzyme absolument nécessaire pour la digestion de l’amidon. (Donnez du riz ou du maïs, vous le retrouverez intact dans les crottes) Les fibres ralentissent le transit intestinal, les sons et céréales complètes sont très irritants pour la muqueuse de l’intestin, ce qui crée des glaires.
Les céréales sont aussi composées d’hydrates de carbone (glucides). Là encore les enzymes font défaut chez le chien. Ce qui entraîne des maladies pancréatiques, du foie, le diabète (et la cécité qui va avec), des allergies (mycotoxines), l’obésité, un affaiblissement du système immunitaire, des fèces énormes et puantes, des flatulences, la prolifération des parasites intestinaux. (Liste des affections sur le rapport API. Animal Protection Institut)