Les céréales :
Les croquettes sont constituées au moins à 80% de céréales. Il faut savoir que 75% de la production mondiale de céréales est contaminée à des taux élevés et dangereux de mycotoxines et vomitoxines. Ceci du essentiellement aux conditions de stockage.
-Voici deux liens à propos de ces moisissures (dont celui de l’ENV. de Lyon) :
[www.vet-lyon.fr] [www.econovateur.com]
Devinez d’où proviennent les céréales des croquettes lorsque ce ne sont pas des " sous produits et résidus de l’industrie boulangère " mentionnés en tant que tel sur les étiquettes.
A propos des céréales, il faut savoir que le maïs est un des aliments le moins bien toléré pas le chien (mais une source de protéine peu coûteuse pour les pet-foodeurs). Les céréales ne servent qu’à vendre du poids et remplir les sacs de croquettes. Les chiens n’en tirent aucune énergie. Dès la mastication, les chiens n’ont pas l’amylase, enzyme absolument nécessaire pour la digestion de l’amidon. (Donnez du riz ou du maïs, vous le retrouverez intact dans les crottes) Les fibres ralentissent le transit intestinal, les sons et céréales complètes sont très irritants pour la muqueuse de l’intestin, ce qui crée des glaires.
Les céréales sont aussi composées d’hydrates de carbone (glucides). Là encore les enzymes font défaut chez le chien. Ce qui entraîne des maladies pancréatiques, du foie, le diabète (et la cécité qui va avec), des allergies (mycotoxines), l’obésité, un affaiblissement du système immunitaire, des fèces énormes et puantes, des flatulences, la prolifération des parasites intestinaux. (Liste des affections sur le rapport API. Animal Protection Institut)
Les graisses :
Contrairement à l’homme, le chien " sait " utiliser les graisses et en tirer de l’énergie sans la stocker préjudiciablement. C’est même là son principal carburant. Même si les pâtes sont " l’aliment du sportif ", dans la nature, pas de spécialités italiennes, l’énergie vient des sources graisseuses. Les industriels utilisent des graisses saturées, périmées, ou de moteur dans les croquettes. Le procédé de fabrication recuit le tout encore une fois pendant 5 minutes, sous vide ou les pulvérise pour rehausser l’appétence.
Les canidés ne digèrent pas les graisses cuites.
Parce que c’est la mode, les pet-foodeurs ont intégrés des sources d’acides gras essentiels à leurs recettes (oméga3 et 6). Ils utilisent principalement l’huile de lin, car c’est la source la plus riche en oméga3. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que l’huile de lin alimentaire est interdite de vente en France ! En effet, elle devient dangereuse car très cancérigène une fois rance… et des croquettes rances, c’est un pléonasme !
La qualité de la graisse est pourtant très importante durant le développement du chiot (myélinisation, etc.) et pendant le reste de la vie du système neurologique. Les cellules entourées d’une membrane lipidique communiquant entre elles grâce à ce film graisseux.
La " viande " :
Dans ce zoo canadien (mais c’est aussi le cas en France), les loups sont nourris aux croquettes. Comment cela peut-il être autre chose qu’une histoire de gros sous, lorsqu’on sait l’importance (indéniable et connue) de la nourriture en captivité, en prison. Un fauve ou un singe présentant des symptômes de dépression, va immédiatement mieux lorsqu’on lui cache sa nourriture et qu’il est obligé de faire quelques efforts stimulants pour assouvir cette fonction vitale. La viande est la base des besoins d’un carnivore (c’est une véritable figure de style !). Les sources de viande dans les croquettes sont de très mauvaise qualité. Pour les rendre appétentes, on y ajoute par exemple du " digestat de volaille ", qui est ni plus ni moins que des excréments qui vont donner tout le goût de cette mixture. Les comportementalistes pourront dorénavant s’interroger avec ce nouvel élément lorsqu’ils constatent le nombre élevé de chiens coprophages.

Le Dr Philippe Michon, spécialiste français en nutrition canine écrit à propos de la pavorvirose :
"La qualité de l’alimentation a une importance cruciale sur l’immunité. La capacité à générer des anticorps et le taux d’anticorps sont étroitement liés à cette alimentation. La qualité des protéines utilisées est un facteur essentiel : l’utilisation de viande fraîche permet d’obtenir une valeur biologique élevée indiscutable. La biodisponibilité est alors beaucoup plus élevée qu’avec les farines de viande. Cette qualité est essentielle et prime la quantité."
La fabrication :
Elle a lieu dans différents lieux de la planète, jonglant avec les lois agroalimentaires de pays, et permettant des audaces dignes d’apprentis sorciers.
-Vidéo fabrication Royal Canin : [www.royalcanin.fr] [www.royalcanin.fr] [www.royalcanin.fr]
-Répartition des usines dans le monde : [www.royalcanin.fr]
Dans ces vidéos, vous pourrez admirer les différentes machines et les process nécessaires à la fabrication des croquettes d’une grande marque internationale.
Les différents ingrédients des croquettes sont d’abord réduits en poudre par divers systèmes mécaniques et thermiques. Ensuite, il y a mélange, puis cuisson. La cuisson à lieu par extrudation (sous vide) pendant au moins 5 minutes, à plus de 250°C. Ensuite les bouchées sont découpées. Quand bien même les ingrédients présentaient encore un quelconque intérêt nutritif, la mixture est de toute façon stérilisée. Et si cela ne suffisait pas, des agents de conservation (interdits en consommation humaine car cancérigènes et entraînant des mutations génétiques) et des antibactériens sont ajoutés. Pour pouvoir garantir, un an après fabrication, la teneur en vitamines (qui n’ont bien sûr pas survécues longtemps), de petites fioles arrosent les croquettes et les surdosent tant, qu’effectivement un an après, ces vitamines artificielles et inassimilables mais qui justifient les étiquettes, sont encore là. Le cas des acides aminés : La taurine, la L-carnitine sont des acides aminés essentiels à la bonne santé des carnivores. Les fabricants les présentent dans leurs produits comme une " stratégie scientifique ". En fait, ces nutriments sont très fragiles et disparaissent pendant la fabrication industrielle. Le simple fait de donner de la viande (même cuite) met à l’abris nos " carnivores domestiques " de toute carence.
Goûté et approuvé :
Le scandale Iam’s (Eukanuba, etc.), permit de mettre à jour la façon dont les aliments étaient testés en laboratoire, dans des conditions abominables pour les chiens et chats cobayes. Les tests rendus publics, mentionnaient entre autres, qu’un aliment était commercialisé lorsqu’un nombre pas trop élevé de chiens ne succombaient pas trop rapidement à leur nourriture.
-Vidéos " Iam’s cruelty " : [www.petatv.com]
-100% pro-croquettes : [www.croquetteland.com]
Comment douter de la corrélation entre ces poudres de Perlimpinpin dans l’augmentation des cas de cancers, malformations osseuses, croissance trop rapide, et autres pathologies organiques contemporaines.
Voici par exemple deux liens à propos de la dysplasie coxo-fémorale :
-la thèse officielle : [www.chienplus.com]
- et une hypothèse qui dérange : [www.angryvet.org]
A propos de cette maladie du squelette congénitale, et qui ignore les lois de la génétique de Mendel, on peut donner l’exemple des lévriers : ces races étaient jusqu’à très récemment totalement indemnes de dysplasie. Et comme par magie, sans retrempe, elle y apparaît aujourd’hui. Posez la question à un vétérinaire, la plupart ne l’envisagent que comme une tare uniquement génétique. La piste de la nourriture est politiquement très incorrecte. (Et pas du tout académique) Et pour cause : la partialité et l’ignorance des vétérinaires. Une partie de leurs (légers) enseignements sur l’alimentation est assurée dans les écoles françaises par les fabricants de croquettes eux-mêmes. D’ailleurs, ce phénomène n’est pas nouveau, et généralisé par les laboratoires dans les universités de médecine depuis longtemps. Comment voulez-vous avoir des conseils d’alimentation fiables par votre vétérinaire ? Ils savent par contre " prescrire " tel ou tel sac de croquette sur la bonne foi des étiquettes. Lui qui doit parfois une partie du financement de sa thèse par les pet-foodeurs, des aides à l’installation en cabinet et de la nourriture gratuite à vie pour ses propres animaux.
-Sur [www.barf.ch] la liste des enseignants européens actionnaires des marques de croquettes.
L’UMES. (Unité de Médecine et du Sport) à l’école vétérinaire de Maisons Alfort, est sponsorisée par Royal Canin. Lire leurs bilans sur l’alimentation du chien de sport est toujours un vrai plaisir, tant leurs tests et analyses contredisent celles de leur fournisseur/financeur !
Les lobbies du pet-food sont les plus puissants des grands groupes financiers. Leur publicité est très bien faite, ils contrôlent la médecine vétérinaire, et donnent même une légitimité à un grand nombre de manifestations autour du chien, de par le sponsoring, des magazines comme 30 millions d’amis (Royal Canin), etc.
Pourquoi ne pas leur faire confiance ??
Ces édifiantes révélations, je ne les ai trouvé que plus tard, après avoir décidé de nourrir mon chien comme il se doit, intéressé par les changements qui avaient alors eu lieu. Ce qui m’a ouvert les yeux, c’est d’avoir pris conscience du paradoxe que j’exigeais au nom de l’aspect " pratique " des croquettes : C’est effectivement paradoxal ou plutôt contradictoire, que d’espérer avoir un chien en bonne santé en ne lui donnant jamais rien de frais de toute sa vie !! (Et en cela gober le discours des pet-foodeurs) C’est totalement inconcevable en matière d’alimentation humaine, pourquoi serait-ce différent pour d’autres être vivants ? L’embrigadement du marketing aurait-il faussé à ce point notre bon sens ?
-Donner de la viande à un carnivore ? Quelle idée ! C’est dangereux entend-on partout. A-t-on oublié qu’avant les années soixante en France les croquettes n’existaient pas ? Qu’auraient été les expériences de I. Pavlov sur le conditionnement, si il avait utilisé autre chose que de la poudre de viande ?
[www.guichetdusavoir.org] les gamelles de Pavlov… Dans la nature, chaque aliment contient ses propres enzymes qui vont permettre à l’organisme de déconstruire et assimiler ses nutriments. Les croquettes étant un aliment mort, inerte, car stable chimiquement, elles ne contiennent plus les enzymes nécessaires à leur propre assimilation. Quand on décide de changer le régime alimentaire de son chien pour une alimentation fraîche naturelle et variée, on observe d’abord une phase d’adaptation. La flore intestinale, les sucs, les enzymes digestifs ont besoin de s’adapter à une alimentation de qualité, non stérile, vivante.
Une fois cette transition effective, votre chien est apte à profiter de toutes les vertus et les plaisirs d’une alimentation riche, variée, qui flatte ses instincts de prédateur, ou en tout cas, de carnivore. Ses effets sur la santé, la vitalité et le comportement du chien sont immédiats.
Concernant le comportement, certains, mal informés, prétendent que " la viande donne le goût du sang aux chien ". Je ne perdrai pas de temps à prouver qu’une affirmation telle relève plutôt d’un mauvais goût pour le folklore canin. Par contre, il est vrai qu’une " dénaturation " en moins, qui plus est dans un domaine important, rend au chien une partie de ses comportements instinctifs au moment du repas. -Oui, la viande est bien meilleure que les croquettes. Votre chien vous le montrera dans un test comparatif si vous en doutiez encore ! Pas étonnant que le moment du repas soit dorénavant lieu d’un enjeu bien plus conséquent. Cela permet effectivement de " mettre au clair " la hiérarchie de votre meute (si vous avez plusieurs chiens).
Par exemple, mon chien, nourri aux croquettes jusqu’à l’âge de deux ans, tolérait sans problème que les chats de la maison mangent avec lui dans sa gamelle. Au changement d’alimentation, les chats ont vite compris que ce n’était plus possible… La nourriture fraîche ne se prête guère au libre service. De par la question de la conservation, et surtout car la gamelle est consciencieusement et rapidement vidée. Des repas à heures fixes permettent aussi une interaction importante entre le maître et le chien. Interaction des origines, base de la relation loup-chien-homme. La nourriture ne tombe plus du ciel. La main du maître est nourricière. Je suis convaincu de l’importance de cette interaction dans la relation et le comportement. Les bienfaits de repas à heures fixes sont aussi en relation avec les spécificités de l’appareil digestif canin dont j’ai parlé auparavant. (Repos, tolérance…)