Visualizzazione dei risultati da 1 a 7 su 7

Discussione: Francese for dummies

  1. #1

    Francese for dummies

    devo studiare un film in lingua francese, non sottotitolato, non conoscendo il francese.

    escludendo la possibilità di smettere gli studi e trovarmi un lavoro, avete consigli?

  2. #2
    Utente di HTML.it L'avatar di bako
    Registrato dal
    Feb 2004
    Messaggi
    1,797

    Re: Francese for dummies

    [supersaibal]Originariamente inviato da jaromil
    devo studiare un film in lingua francese, non sottotitolato, non conoscendo il francese.

    escludendo la possibilità di smettere gli studi e trovarmi un lavoro, avete consigli? [/supersaibal]
    che film è?

  3. #3
    jean eustache - la maman et la putain 1973

  4. #4
    Se è un porno puoi chiedere a Cionni.
    [supersaibal]Una volta qui c'era il bar Mario
    L'han tirato giù tanti anni fa
    E i vecchi, i vecchi, i vecchi i vecchi
    sono ancora lì che dicono che senza non si fa

    [/supersaibal]

  5. #5
    cosa vuol dire che ti devi studiare 'sto film? devi impararne i dialoghi a memoria? devi semplicemente saperne raccontare la trama?


    LA MAMAN ET LA PUTAIN
    de Jean Eustache avec Jean-Pierre Léaud
    fiction 1973 noir et blanc 3h28min

    VDP565


    Un jeune homme un peu bohême aime deux
    femmes à la fois.
    Jean Eustache filme l'anodin, les
    rendez-vous au café, les coups de
    téléphone, et toute la détresse d'une
    génération apparaît. Parfaitement servi
    par ses interprètes (Jean-Pierre Léaud,
    Bernadette Lafont et Françoise Lebrun),
    par la finesse d'analyse des sentiments
    et par son originalité de forme, ce film
    est un chef-d'oeuvre de poésie et de
    désinvolture, ainsi qu'une longue
    méditation sur l'amour et le mal de
    vivre.


    LA MAMAN ET LA PUTAIN
    Lieux de tournage parisiens :
    - le jardin du Luxembourg (6e)
    - l'intérieur et la terrasse du café des
    Deux Magots, place Saint Germain des
    Prés (6e)
    - le café de Flore, 172 boulevard Saint
    Germain
    - le Train Bleu, restaurant dans la gare
    de Lyon (12e)
    - les quais de Seine la nuit
    - l'hôpital Laennec, 42 rue de Sèvres
    (7e)

    titre, LA MAMAN ET LA PUTAIN
    interdit aux moins de 18 ans à sa sortie
    [ot]
    p.s. abitavo vicino ai deux magots
    [/ot]

    LA MAMAN ET LA PUTAIN
    (Francia/1973, 220’) Versione originale. Sottotitoli italiani

    Uno dei capolavori della storia del cinema. Tre ore e quaranta minuti: duecento venti minuti cristallizzati sulla punta di uno spillo. Un film in stato di grazia: uno dei pochi casi in cui - davvero - il tempo esce dai suoi cardini, in cui lo spazio e il tempo cinematografico si fondono, annullandosi. Il più bel romanzo francese degli anni '70: i più bei dialoghi (trascritti e rubati, strappati alla vita: un film vampiro e autobiografico). Saint Germain de Près non era ancora quel luogo lugubre per miliardari e turisti americani. Léaud passa il tempo al "Deux Magots", beve whisky, porta occhiali scuri. Inoperoso Don Giovanni, legge Proust, seduce giovani donne: uscendone con le ossa rotte. "La Maman et la Putain è innegabilmente l’unico film "Maggio '68" del cinema francese. Eustache ha detto, mostrato, rivelato tutta l’intimità, tutto il malessere della generazione '68" (Jean Douchet).
    tratto da qui dove parlano di una pellicola sottotitolata: se e' una cosa cosi' vitale, prova a contattarli e a chiedere se hanno il copione con i testi (anche in francese: leggere e' sempre meglio che ascoltare!) o cmq qualcosa che ti puo' essere utile

    La maman et la putain
    Au cours des dix ans qui séparent Les mauvaises fréquentations de La maman et la putain, le statut de Jean Eustache, et ses fréquentations, ont changé. Même s'il a gardé son port d'attache du côté de la place de Clichy (il le gardera jusqu'à son suicide), il va faire, en tant que cinéaste, le saut vers Saint-Michel et Saint-Germain. Le statut social des personnages masculins de La maman et la putain, même si ce sont aussi, à leur façon, des oisifs, a changé : il s'agit de dandys intellectuels qui vivent dans un périmètre extrêmement restreint entre Saint-Germain-des-Prés, le Flore, la rue de Vaugirard (la maison de Marie), Vavin (la boutique de Marie) et le jardin du Luxembourg. Même l'hôpital où travaille Veronika, l'hôpital Laennec, est à cinq minutes. Alexandre quittera un soir, exceptionnellement, ce territoire pour inviter Veronika au restaurant Le Train Bleu de la gare de Lyon. Il lui explique le choix de ce restaurant : "Ça ressemble à un film de Murnau. Les films de Murnau c'est toujours le passage de la ville à la campagne, du jour à la nuit. Il y a tout ça ici. A droite les trains, la campagne. A gauche, la ville". Pendant ce dialogue, Eustache filme consciencieusement le côté voies et le côté boulevard Diderot, pour eux-mêmes, dans deux plans de lieux purement documentaires, plans sans acteurs, purement déictiques, très rares dans ce film.
    Dans Les mauvaises fréquentations, Eustache ne répugnait pas, on l'a vu, à inscrire le pittoresque touristique de certains lieux de Pigalle (la place du Tertre et ses peintres, le Moulin-Rouge, le vrai moulin de Montmartre, etc.), même si ses personnages, eux, étaient trop familiers du quartier pour véritablement les voir comme la caméra les filmait. Dans La maman et la putain, le filmage des lieux va se radicaliser : Eustache s'interdit de filmer plus large ou autre chose que les lieux tels que les personnages qui y vivent les ressentent, c'est-à-dire à peu près invisibles par trop de familiarité. Eustache affirmait qu'il avait voulu "entraîner le spectateur dans un univers clos, spécifique aux personnages", sans le moindre recul par rapport à leurs perceptions du petit monde dans lequel ils vivent. Les films de province engageaient du passé, la mémoire de son enfance. De La maman et la putain il écrivait : "C'est le seul de mes films où le passé ne joue pas". On pourrait dire aussi de ce film, au pur présent de la vie du cinéaste au moment même où il le tourne, que cette absence de décalage vaut aussi pour les lieux qui correspondent très exactement, sans la moindre transposition, à ses lieux de vie réels à ce moment-là. De ce fait, il n'y a pas véritablement d'extérieur dans ce film où les personnages habitent les lieux publics, les bars, les jardins, comme des intérieurs. Les Deux Magots ou Le Flore, par exemple, y sont filmés non comme les cafés célèbres, pittoresques, qu'il continuent d'être pour les provinciaux et les touristes, mais comme un lieu de vie ordinaire, presque intime, pour Alexandre qui y a ses habitudes et s'y retrouve autant chez lui, sinon plus que chez lui, c'est-à-dire, dans son cas, chez les autres : dans les intérieurs des femmes qu'il fréquente.
    Contrairement aux Mauvaises fréquentations, où Eustache filmait plus large que le vécu des lieux par ses personnages, où il adressait au spectateur des signes topographiques et signalétiques qui ne les concernaient pas, sa morale du filmage de Paris dans La maman et la putain est d'une totale intransigeance : ne filmer que l'espace minimum autour de ses personnages et refuser dans ses plans toute information qui ne les concernerait pas directement comme foyer et seul sujet du plan. Aussi bien le spectateur a-t-il l'impression de vivre les presque quatre heures du film dans un univers clos, que les scènes se déroulent réellement dans des petites boites (comme les chambres, l'habitacle de la voiture) ou dans les rues et les cafés. Ce film est un film qui ne donne aucune impression d'extérieur, d'espace ouvert, où sortir des appartements ne change rien à la sensation d'être dans un espace mental, celui des personnages. La logique de l'espace y est constamment centripète et jamais centrifuge, à l'exception de quelques plans comme ceux filmés du Train Bleu, où Alexandre daigne pour une fois regarder le monde, et encore parce qu'il lui rappelle le cinéma de Murnau. Un autre plan, très surprenant dans ce film, montre soudain un élément du décor parisien pour lui-même : un plan objectif d'un chantier sous les fenêtres de l'ami d'Alexandre pendant la "scène de la grenouille", qui pourrait être une réminiscence des nombreux plans de chantiers de Deux ou trois choses que je sais d'elle de Godard qu'Eustache avait certainement vu en son temps. Un jour où il sort de l'hôpital Laennec où vit et travaille Veronika, Alexandre, moins autiste que d'habitude, jette un regard en direction de la chapelle, et Eustache, contre toute attente, accompagne d'un panoramique en oblique ce regard de son personnage pour finir son plan sur le clocher de la chapelle. On peut compter sur le doigt d'une main, pendant les deux cent vingt minutes du film, ces plans où le décor parisien serait filmé en soi, et non comme des "intérieurs à l'extérieur".
    da qui dove ho preso anche il primo quote

    per la traduzione veloce vai qui

  6. #6
    Jean Eustache : La Maman et la Putain
    Emission du 15 Mai 2004



    par Carole Desbarats et Marc Voinchet
    (enregistré le jeudi 8 avril à la FEMIS)

    Depuis trente ans déjà, le film de Jean Eustache, La Maman et la Putain est ce que l'on appelle "un film-culte", référence commune aux générations de cinéphiles qui se succèdent. Est-ce encore le cas aujourd'hui ?
    Pour tenter d'y répondre, nous avons réuni à la fois certains de ceux qui ont fait ce film, l'actrice Françoise Lebrun, les chefs-opérateurs de l'image et du son, Pierre Lhomme et Jean-Pierre Ruh, avec des élèves de La fémis et du Conservatoire Supérieur National d'Art Dramatique apprentis en scénario, réalisation, exploitation, distribution ou encore acteurs débutants..., et, pour leur répondre en écho, des cinéastes, Claire Simon, Jean-Paul Civeyrac, Olivier Ducastel et Jacques Martineau, mais aussi une actrice, Nathalie Richard. Le dialogue s'est organisé autour de trois temps : tout d'abord avec les membres de l'équipe du film, une réflexion autour de la fabrication du film, puis, entre Oliver Ducastel et des élèves de La FEMIS et du Conservatoire, un échange autour de leur travail commun sur l'interprétation des textes de La maman et la putain pendant un atelier. Enfin, un tour de table sur la vie du film aujourd'hui a réuni les cinéastes et les actrices présentes.
    da qui: c'e' anche un indirizzo di posta al quale scrivere: magari ti sanno dare un sito dove trovare i testi

    edit: altro link che potrebbe darti una mano con i testi

    nota: questa la passo a nillio per un thread:

    «Plus on est faux, plus on va loin, dit Alexandre, son personnage principal : Le faux, c'est l'au-delà. »

  7. #7
    alcuni link gia li avevo.
    purtroppo non basta, devo proprio vedere il film nel suo complesso per analizzarlo.
    non serve conoscerlo a memoria, chiaramente, il mio è un tentativo di studio postumo della nouvelle vague, ed eustache ci stava proprio comodo tra truffaut,rhomer,godard e compagnia bella.

    provo a spedire un email laddove mi hai consigliato, magari risalendo al trascript del film.

    altrimenti se non hai da fare puoi trascrivermi tu i dialoghi, dura appena 3 ore e mezza...

    comunque, molte grazie

Permessi di invio

  • Non puoi inserire discussioni
  • Non puoi inserire repliche
  • Non puoi inserire allegati
  • Non puoi modificare i tuoi messaggi
  •  
Powered by vBulletin® Version 4.2.1
Copyright © 2024 vBulletin Solutions, Inc. All rights reserved.